Le mot sabbat représente les huit
célébrations solaires de la roue de l’année. C’est un temps à la
célébration, à la joie, à la communion avec les dieux et au bon temps.
Ce sont les fêtes du Dieu.
C’est huit sabbats sont divisés en deux
sortes : les sabbats mineurs et les sabbats majeurs. Alors que la Déesse
est honorée à chaque nouvelle lune, le Dieu, lui, est honoré aux
différentes phases du soleil. Il s’agit alors des sabbats mineurs, qui
ont lieu aux solstices d’été et d’hiver, et aux équinoxes de printemps
et d’automne. Les 4 sabbats majeurs représentent plus des festivals de
saison, de la nature que les phases solaires. On honore alors le Dieu ET
la Déesse.
Janet et Stewart Farrar ( auteur d’un
excellent livre que je vous recommande : « the witche’s bible » en
anglais) suggèrent une approche plus profonde du Dieu Cornu, avec une
dualité masculine représentée par le Roi Chêne et le Roi Houx. Le Roi
Chêne étant le côté clair ( lumière) et le roi Houx le côté obscur (
sombre).
Les points culminants de cette dualité
seront le solstice d’été et d’hiver, engageant une bataille entre les
deux Rois. Le sujet des Rois Chêne et Houx est plus un sujet de
traditions Gardnerienne et celtique. Mais je pense qu’il est important
d’en parler puisque j’en fais référence dans les sabbats et que vous
retrouverez ce sujet dans les textes de Gerald Gardner.
En des termes plus simples, nous pouvons
dire que le Dieu prédomine en hiver ( la moitié sombre de l’année) et
la Déesse en été (la moitié claire de l’année). Le succès de la chasse
en hiver et la fertilité de la terre en été. Mais sans rentrer dans les
détails des Rois, il y a plus que cela. Il serait impensable de croire
que seul une déité prend plein pouvoir à chaque moitié de l’année sans
son ou sa partenaire. Le mot-clé est «prédominant » ce qui veut dire que
l’on insiste sur l’un sans pour autant exclure l’autre. Il faut aussi
rappeler que chaque déité contient aussi bien l’aspect féminin que
masculin.
Il est important d’avoir un bon almanach
solaire qui liste les dates des sabbats mais aussi la période à laquelle
entre le soleil dans chaque signe. Cela vous donnera l’avantage
d’exploiter totalement les rituels solaires que sont les sabbats. ( en
effet, les sabbats se basent sur les équinoxes et solstices et des 4
fêtes situées entre, qui suivent le cycle du soleil)
En terme général de magie, le printemps
est une période idéale pour les commencements tandis que l’été est plus
propice au travail actif ou projet matériel. L’automne quant à lui sera
axé sur les moissons et sur les sorts qui n’auront pas fonctionné
précédemment. Enfin, l’hiver servira de temps à la réflexion, et à la
méditation en préparation à une nouvelle année solaire.
Il est clair que ce que nous connaissons
de la roue de l’année aujourd’hui est bien différent de ce que c’était
réellement. Non seulement les dates ont changé, et certaines ne sont pas
communes à tous les païens. Alors que les pratiques nordiques ont été
mélangées aux pratiques celtiques, les Egyptiens, eux, fêtaient le cycle
du nil.
Rares sont les traditions comportant les
8 sabbats comme nous les connaissons, sans parler des dates qui ont
évoluées au cycle des calendriers, des saisons, des moissons et des
cultures. Si nous fêtons lughnasadh le 1er août, c’est avant
tout une moyenne, car dans le temps, nos ancêtres fêtaient lughnasadh en
même temps que les premières récoltes de blés. De plus, le calendrier
tel qu’il est aujourd’hui est bien différent d’il y a 100 ans. Des jours
ont été supprimés, déplacés, ou remplacés…
De nos jours, nous avons tout rassemblé, étudié et uni afin de nous
donner une année bien remplie et compréhensible. Alors que certains
sabbats ne représentent que l’évolution de la vie à travers les
cultures, d’autres sont représentatifs de l’évolution du soleil en
contre partie des esbats, représentatifs du cycle lunaire. Libre à vous
de fêter ce que bon vous semble.
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Cet article "Sabbats" est extrait
et résumé du cours WHW
Afin de vous donner une idée du cours
WHW, voici le sommaire de chaque sabbats
Ce que vous trouvez sur le site n'est en
fait que l'introduction et le bain;
et si vous désirez connaître la suite, n'hésitez pas de vous inscrire au
cours WHW
*Introduction
*Histoire
*Prière
*Tradition
*Comment décorer l'autel
*Aliments traditionnels
*Bain
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Travail d'étude de Olwen, élève WHW de session 2005.
Les Sabbats sont au nombre de huit,
quatre de ces jours sont déterminés par les solstices et les équinoxes
suivant le calendrier astronomique et les quatre autres sont d'anciennes
fêtes païennes associées à l'agriculture.
Les sabbats représentent de manière symbolique le périple de la déesse
et du Dieu, représentant le cycle de la vie.
Ces huit sabbats sont des moments privilégiés dans la vie d'un wiccan.
Une roue symbolisant le schéma tournant des saisons et leur retour
consiste en l'un des mystères du Divin.
Tandis que tourne la roue des saisons, la Nature révèle les multiples
aspects des dieux.
La perception de l'existence humaine considérée comme une partie du
cycle naturel imprègne les rites wiccans.
De même que la Nature est féminine et masculine, les célébrations
saisonnières décrivent la danse entre le Dieu et la Déesse tout au long
de la Roue de l'Année.
La naissance, la vie et la mort forment une toile dont chacun constitue
une partie. Les grands empires connaissent une ascension puis déclinent,
le printemps fait place à l'été, ainsi naissent puis meurent les hommes
et les femmes. La roue tourne, formant une danse entre la lumière et
l'ombre, entre le Dieu et la Déesse, tout au long de la roue des
saisons.
Nous célébrons les cycles d'ensemencement et de moisson, le
passage de l'hiver au printemps, puis à l'été et à l'automne. Nous
apprenons à accepter qu'il existe des périodes de croissance, mais aussi
de vieillesse et de mort. Chaque étape mène vers la sagesse, qu'il
s'agisse d'un temps de naissance et de lumière, ou d'un temps de
vieillissement puis de mort.
Célébrer les sabbats que ce soit par une méditation, prendre un bain
avec des huiles essentielles, préparer un menu particulier,… permet de
nous rapprocher encore un peu plus du dieu et de la déesse, de communier
avec eux pendant l’un de ces précieux moments de leur vie.
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